Notice d'utilisation

DU COUSSIN EXTENSIT

TEST PREALABLE A L’UTILISATION DU COUSSIN EXTENSIT

Allongez-vous confortablement sur le ventre et si possible sur un plan dur,  jambes étendues. Relevez le tronc et appuyez-vous sur vos coudes en creusant le bas du dos et demeurez dans la même position quelques minutes. Si aucune douleur n’apparaît, ni dans le bas du dos ni dans la jambe, ou si la douleur diminue, cela signifie que l’extension lombaire ne vous est pas défavorable : vous pourrez utiliser le coussin Extensit.

Le coussin Extensit a été étudié pour maintenir une extension lombaire satisfaisante chez des sujets dont la taille va de 1,50 mètre à 2,05 mètres et n’excédant pas 125kg.

L’application du coussin chez des sujets ne répondant pas à ces normes est susceptible d’être inefficace.

Si vous le souhaitez, vous référant aux articles scientifiques disponibles sur www.proactionclinic.com, demandez l’avis de votre médecin ou de votre thérapeute.

MODE D’EMPLOI

ATTENTION il convient de respecter scrupuleusement le mode d’emploi et notamment d’exécuter le test préalable décrit ci-dessus.

1. Sur un plan suffisamment dur ( sol, table, lit, di-van rigide…), allongez-vous sur le dos, jambes fléchies. ATTENTION : si le plan de soutien n’est pas suffisamment rigide, cela peut réduire l’efficacité du coussin Extensit.

2. Soulevez le bassin de quelques centimètres et glissez le coussin Extensit sous le bas du dos, le CORPS du coussin en regard de la zone douloureuse, le NEZ du coussin et la flèche dirigés vers les pieds. Ajustez le CORPS du coussin dans le creux du dos et reposez le bas du dos sur le coussin. Vérifiez que le NEZ du coussin soit dirigé vers les pieds et repose sous et au milieu de votre bassin. Vous vous trouvez ainsi  en position d’extension lombo-sacrée.

3. Allongez une jambe puis l’autre et relaxez-vous autant que possible en respirant lentement.

4. La position ne doit pas être douloureuse. Si c’est le cas, modifiez légèrement la position du coussin vers la tête ou vers les pieds et vérifiez que le nez du coussin est bien positionnée au milieu de votre bassin, bien centrée entre les 2 hanches. Vous pouvez également maintenir les genoux fléchis si cette position convient mieux.

5. Maintenez cette position immobile 2 minutes et chaque jour un peu plus pour venir à vingt à trente minutes au bout de quelques jours.

6. ATTENTION : Cette position ne doit pas être douloureuse. Cessez si c’est le cas, et recommencez plus tard ou le lendemain.

7. Vous pouvez effectuer lentement en fin de séances 5 profondes respirations.

8. IMPORTANT : pour quitter la position d’extension, fléchissez les jambes et reprenez la position comme au point 1.

9. Soulevez le bassin et retirez le coussin Extensit avant de vous lever prudemment.

10. Si le lever est difficile, glissez sur le flanc et redressez-vous ensuite.

11. Les séances peuvent être répétées plusieurs fois par jour. Elles doivent être suspendues en cas de douleurs.

12. Il est recommandé d’entretenir régulièrement le résultat obtenu en maintenant à long terme une séance 3 fois par semaine…

STRETCHING PSOAS

Il est important, dans les cas de lombalgies, sacralgies, algies de l’aine, de la hanche, de vérifier et traiter l’éventuelle hypertonie-hypertrophie du muscle psoas qu’elle soit unilatérale ou a fortiori bilatérale.

La posture induite par le coussin Extensit permet un étirement progressif, en douceur, non douloureux et programmable en durée.

Le patient peut demeurer vêtu ; ôter la ceinture. En décubitus dorsal, le sacrum est maintenu par le nez du coussin, la position de la colonne en extension favorise le glissement vers le bas des 2 iliaques libres de tout support et des articulations coxo-fémorales ce qui étire lentement les psoas.

Cet étirement est bilatéral.

Respecter le mode d’emploi.

CONTRE-INDICATIONS À L’USAGE DU COUSSIN EXTENSIT

Ne pas utiliser en cas de grossesse. Si vous souffrez d’une des affections suivantes, il est INTERDIT d’utiliser le coussin Extensit.

Arthropathie lombo-sacrée associée à la maladie de Crohn ou à la recto-colite hémorragique, au lupus ou au psoriasis ou toute autre arthropathie lombo-sacrée inflammatoire – Cancer, métastase, tumeur vertébrale – Chondrocalcinose – Fracture de la colonne vertébrale – Infection vertébrale – Lésion de la moelle épinière – Mal de Pott – Maladie de Forestier – hyperostose vertébrale – Maladie de Paget – Myélome multiple (maladie de Kahler) – Myélopathie – Ostéite vertébrale – Ostéochondrite vertébrale – Ostéomalacie – Ostéoporose sévère avec fracture par tassement – Polyarthrite chronique évolutive – Polyarthrite rhumatoïde – Rhumatisme articulaire aigu – Sciatique aigüe – Spondylarthrite ankylosante – Spondylodiscite ou discospondylite – Spondylolyse, spondylolisthésis, antélisthésis, rétrolisthé-sls – Spondylopathie, Etésopathie spinale, Sacro-iléite inflammatoire, Ostéomyélite vertébrale, Epiphysite vertébrale – Suite d’accident de la colonne vertébrale – Tuberculose vertébrale – Toute autre contre-indication énoncée par votre médecin.